Pointe du Lamet, première à plus de 3 500 m d'altitude
N.B : l’intégralité des données partagées est calculée avec arrêt divers et variés (photo, boisson, groupe, etc.). Le récit est personnel et les avis/informations seront différents selon les personnes.
Caractéristiques de la randonnée :
- Massif : Mont-Cenis (Savoie)
- Départ : parking situé sur la D1006 avant l’hôtel Gran Scala (1900 m)
- Arrivée : Pointe du Lamet (3514 m)
- Dénivelé positif : 1600 m
- Distance aller : 10km
- Temps estimé : 3h30 pour la montée – 2h30 pour la descente
- Difficulté : difficile
Comment se rendre au parking ?
Pour se rendre au départ de la randonnée, il faut se diriger vers l’hôtel Gran Scala situé à côté du barrage du Mont-Cenis. Si vous venez de l’Italie, le parking se trouvera juste après, et avant si vous venez de la France. Le parking se situe au abord de la route D1006, dans un virage. Une fois garé, il suffit de traverser la route et de prendre le chemin en gravier qui monte. Il est possible de l’emprunter avec votre voiture, mais attention la route n’est pas très bonne, je vous conseille donc de la laisser sur le côté.


Direction le Baracon Chamois
Première fois à plus de 3000 mètres d’altitude. Cette occasion ne s’est encore jamais produite, je pars donc en plein inconnu. Est-ce que l’altitude est un frein pour moi ? Suis-je capable physiquement de le faire ? Beaucoup de questions et de découvertes pour cette journée.
Sur la première partie du parcours, le chemin se fait sans difficulté et il est très facile de le suivre jusqu’au panneau « Baracon Chamois ». Entre le parking et le panneau, la route est interdite pour les véhicules non autorisés. Il est très important de respecter ces interdictions qui protègent et permettent de garder ces paysages intacts.
Un peu plus haut, je commence à apercevoir ce qui s’apparente à une vieille bâtisse, des ruines au loin qui vienne s’entremêler à l’environnement, je ne comprends pas au départ ce que s’est. Après plusieurs recherches sur les différents articles, c’est ici que se trouvait une batterie (unité d’artillerie) et sa caserne construite entre 1905 et 1910, et utilisée pendant la Seconde Guerre mondiale. Un endroit très sympathique où l’histoire de France est encore présente.


En continuant de monter, le lac du Mont-Cenis fera de plus en plus son apparition permettant d’admirer cette étendue d’eau d’un bleu turquoise. Mais encore un petit peu d’attente avant de le voir entièrement, enfin, si la brume que j’aperçois un peu plus haut veut bien partir.
À partir d’ici, le panneau indiquant, « Baracon Chamois » montre le bout de son bois. Il faut donc partir sur la gauche et ne pas continuer sur le chemin principal. Arrivé au troisième kilomètre, la montée devient de plus en plus raide, mais rien de compliqué. Garder le rythme que vous avez depuis le départ et vous passerez sans difficultés les différents lacets entourés d’une verdure verdoyante.


La végétation se perdra au fil de la montée laissant place à un chemin et un environnement de plus en plus rocailleux. Je commence à voir apparaître la Pointe du Lamet à travers cette forte brume. Une forte brume qui arrive, d’ailleurs, à grande vitesse, ne permettant plus de voir à plus de vingt mètres devant moi. Difficile à ce stade de savoir s’il me reste encore beaucoup de marche. Néanmoins, je distingue un peu plus loin, un ancien fort vers les 2700 mètres d’altitude, mais toujours aucun signe du lac malheureusement. Et cela ne va pas en s’arrangeant, puisque la brume est de plus en plus épaisse.




Miracle à l’horizon, quelques dizaines de minutes plus tard, voilà que le bleu du ciel revient faire son apparition pour une courte durée en direction de l’Italie et du village de Montcenis. Je prends donc le temps de m’arrêter devant ce paysage toujours aussi incroyable. Une vision à couper le souffle et très impressionnante. Le chemin devient de plus en plus difficile et de moins en moins visible, bien suivre le tracé que vous retrouvez en haut de l’article, pour éviter de partir sur des parties plus compliquées et friables, voire dangereuse.



Pointe du Lamet (3 514 m)
Arrivé sur le vaste plateau, je regarde ma montre qui indique 3400 mètres d’altitude. L’objectif n’est pas encore réalisé entièrement puisqu’il reste, quelques minutes, avant d’atteindre la pointe, mais les 3000 sont passés – case cochée sur la liste des objectifs. Le chemin pour rejoindre la pointe finale part sur la droite, aucune difficulté pour le suivre et pour y accéder, vous venez de faire le plus dur de toute façon.
Les derniers pas se font progressivement, jusqu’à atteindre la pointe et son point de vue, un panorama sur les glaciers du Lamet et de Roche Michel, de la pointe de Charbonnel, mais aussi du Rochemelon. Une vue magnifique sur les nombreux sommets montagneux de la région. À cette altitude, l’environnement est différent, un décor tout autre, inhabituel et très appréciable.



Belvédère sur le lac du Mont-Cenis
La journée fut malheureusement incertaine au niveau du temps, une importante brume, des changements de température, entre soleil et brouillard, une portion de chemin friable, la définition même de la montagne tout simplement, de l’inattendu. Au retour, une nouvelle journée commençait, je me trouvais déjà bien plus bas quand le soleil a fait son retour et surtout sans aucune brume à l’horizon.
C’est ici que je vois enfin le lac du Mont-Cenis, et les sommets environnants, d’aussi haut. Et que dire de ce panoramique et paysage si incroyable et magnifique, il clôture une très agréable journée passée à la frontière entre la France et l’Italie.

Attention ! Cette randonnée, selon moi, n’est pas accessible à tous. Elle reste facile sur la première partie, mais devient beaucoup plus difficile par la suite. De plus, l’altitude peut aussi avoir un impact selon la personne. Malgré tout, c’est une très belle randonnée à faire et surtout très peu prisé même en plein été, seulement une dizaine de personnes croisées durant la journée entière.

Qui suis-je ?
Je m’appelle Damien, je suis Travel planner et le créateur de l’entreprise Du rêve aux souvenirs.
Signe astro : Voyageur – Ascendant : Backpacker – Film préféré : Into the Wild #clichéduvoyageur
J’ai décidé de tout plaquer pour suivre la passion du voyage qui m’anime depuis maintenant plus de 8 ans.
Mon travail consiste à créer et à planifier ton voyage en fonction de tes envies, de tes besoins et de ton budget. Un voyage qui te ressemble ! Plus d’infos 👈