Bivouac en Vanoise : lac de la Sassière et lac du Santel
N.B : l’intégralité des données partagées est calculée avec arrêt divers et variés (photo, boisson, groupe, etc.). Le récit est personnel et les avis/informations seront différents selon les personnes.
Caractéristiques de la randonnée :
- Parc national de la Vanoise
- Départ : parking du saut (2280 m)
- Arrivée : lac de la Sassière (2460 m) + lac du Santel (2718 m)
- Dénivelé positif : 450 m jusqu’au lac du Santel
- Distance aller : 3,4 km (La Sassière) / 7 km (Le Santel)
- Temps estimé aller : 1h pour la Sassière / 2h pour le Santel
- Difficulté : facile/moyen
Première fois pour moi dans le parc national de la Vanoise et en bivouac. Un parc que je souhaitais découvrir depuis un bon moment. Un lieu souvent vu à la télévision ou dans des films, montrant ainsi la beauté de notre région et des environs. Avant d’attaquer la plus haute randonnée balisée de France – l’aiguille de la grande Sassière – je m’attaque à son « petit » lac.
Départ du parking du Saut
Le lac de la Sassière et ses environs, sont facilement accessibles à toutes personnes souhaitant randonnée sans grande difficulté. Le départ pour le lac se fait du parking du saut, au pied du barrage du même nom. Situé à 2280 m d’altitude, il est accessible en voiture par une route en lacets, étroite à certains moments.
Pour accéder au parking suivre la direction de Bourg St-Maurice, du lac du Chevril puis Villaret du Nial jusqu’au barrage, en passant par la D902. Si vous venez du côté Mont-Cenis, il faut alors suivre la direction de Bonneval-sur-Arc, Val d’Isère puis Villaret du Nial, toujours sur la D902.


Des panneaux vous indiquent les différentes informations à connaître sur les sentiers et chemins de randonnée du parc, et des directions à prendre en fonction. Le chemin en direction du lac est très simple et ne présente aucune difficulté même pour une personne n’ayant pas l’habitude de marcher.


Derrière vous, une vue imprenable sur le lac et le barrage du saut, avec en arrière-plan la réserve naturelle de Tignes-Champagny. La Grande Motte, sommet à plus de 3600 mètres d’altitude situé sur la gauche, encore beaucoup enneigé à ce moment de l’année. La plupart de ces montagnes donnent une vue sur Tignes et son lac.

Le trajet n’est vraiment pas long pour rejoindre le lac, compter environ 1h pour arriver jusqu’au barrage. Rien de particulier sur le chemin, garder tout de même les yeux bien ouverts, car de nombreuses marmottes se trouvent dans le coin. Sur votre gauche, se trouve l’Aiguille de la grande Sassière, sommet que vous longez sur l’intégralité du parcours. Sur votre droite, la pointe de Picheru, l’Aiguille du Dôme ou encore la Pointe de la Bailletta en face font leur apparition.
Lac de la Sassière
Après une petite heure de marche vous voici au lac de la Sassière à 2460 m d’altitude. Son eau turquoise, accompagnée des différents sommets environnants, rend le lieu très agréable, malgré l’affluence forte en période estivale et vacances scolaires. Ce jour-là, de nombreuses familles étaient présentes avec leur enfant, reflet d’une randonnée très paisible et facile avec le peu de dénivelé qu’elle possède.


Mon objectif est de partir en direction du col de la Bailletta prendre de la hauteur, et ainsi avoir une vision d’ensemble du lac et de l’Aiguille de la grande Sassière. De plus, il n’est pas mentionné sur les panneaux, mais un autre lac, un peu plus petit, se trouve juste avant le col. Partir sur la droite, en passant sur le barrage pour vous rendre dans la zone de bivouac et en direction des autres sentiers.



Un peu plus haut que le chemin principal, se trouve l’aire de bivouac. Il est l’heure de regarder où nous passerons la nuit et d’essayer de trouver un endroit adéquat. Impossible tout de même de monter la tente tout de suite, car le bivouac est autorisé de 19h jusqu’à 7h le matin.
Petite pause déjeuner avant de partir en direction du col, c’est à ce moment que nous voyons au loin un hélicoptère se diriger en direction de l’Aiguille de la grande Sassière, et cela, à plusieurs reprises. Quelques jours après, je suis tombé sur un article relatant les faits de ce jour-là, une grosse journée pour les secouristes de montagnes.

Direction le col de la Bailletta
Pour aller en direction du col et du lac du Santel, reprendre le chemin principal jusqu’au panneau et suivre les indications. Le chemin principal part vers le col et sur la droite, vers la pointe de Picheru. Restez donc sur ce chemin jusqu’au lac, c’est tout droit ! Plus vous monter, et plus le paysage change, laissant place à de nouvelles choses. Le glacier de Rhêmes-Golette fait son apparition, on peut encore apercevoir une masse de glace en hauteur, accompagnée de nuages.



En tournant la tête vers la gauche, je contemple ce fameux sommet, tant attendu : l’aiguille de la grande Sassière. Le désir et l’impatience de pouvoir la gravir un jour se fait ressentir, mais l’objectif du jour n’est pas celui-ci. La montée continue, et s’intensifie à un certain moment, à quelques minutes du lac. Rien de compliqué en soit, mais plus pentu que précédemment.


Compter environ 1h à 1h15 pour aller jusqu’au lac du Santel en partant de l’aire de bivouac, un peu moins pour une personne avec une cadence accrue. Avant de continuer en direction du col de la Bailletta, le lac se cache en contre-bas du chemin, il est possible de l’apercevoir au loin sans pouvoir le contempler entièrement. Il est nécessaire de marcher encore quelques centaines de mètres pour enfin le découvrir dans son ensemble.


Les reflets et les couleurs de l’eau en font un petit coup de cœur de cette randonnée. Il serait dommage de ne pas marcher jusqu’au lac du Santel, si vous venez dans le coin. Une couleur bien différente du lac de la Sassière effectivement, mais personnellement plus appréciable. Un lac naturel avec une eau pure et transparente. Une dizaine de minutes plus loin et le col apparaît, vous aurez une vue imprenable sur la vallée de val d’Isère et sur le lac de la Bailletta, un peu plus bas.



Je ne souhaite pas m’arrêter ici, je prends donc la direction de la pointe de la Bailletta sans savoir dans quoi je m’aventure. Aucun chemin ou sentier à l’horizon pour grimper, je décide donc de suivre ce qui ressemble plus ou moins à un début de parcours. Une ascension assez dangereuse à certains endroits et moments, que je ne conseille pas à tout le monde. Un terrain de pierre très glissant, peu de problème pour la montée, mais un peu plus pour la descente.
Néanmoins, une fois arrivé à une hauteur convenable, la vue est incroyable. Un combo parfait des deux lacs et de l’aiguille de la grande Sassière en arrière-plan. Je prends le temps de m’arrêter quelques dizaines de minutes pour contempler ce panorama, et la différence de couleur entre les deux étendues d’eau.

À ce moment-là, il est 17h00 et nous décidons de repartir en direction du bivouac pour commencer à prendre notre place. Compter un peu moins d’une heure pour redescendre jusqu’au lac. Rien de compliqué avec une descente très facile. Sur le chemin, nous croisons enfin notre première marmotte, seule au milieu du sentier. Il est apparemment fréquent de voir des marmottes ou encore des chamois dans le coin.


La couleur de l’eau à changée entre temps, le soleil commence à s’abaisser au fur et à mesure de la journée, et rend l’environnement apaisant. Petite séance photo au bord de l’eau très fraîche. La soirée sera très calme, toutes les personnes que l’on a pu croiser au début de l’après-midi ne sont plus présentes. Nous sommes seuls.

Notre tente est montée pour la nuit, petite vision sur le paysage que l’on aura à notre réveil avec une vue sur le lac et sur le Tsanteleina, juste devant nous. Il est 19h30, il est temps de s’ouvrir une petite bière et se poser un moment pour manger tranquillement en attendant le coucher du soleil.
Mon envie de remonter en direction du lac du Santel est de plus en plus présente. C’est à 20h30 que je prends la décision de repartir très rapidement là-haut pour vivre ce moment. Je dois me presser, car dans 45 minutes, le soleil ne sera plus visible.
Au final, seulement 17 minutes pour remonter jusqu’au lac (en courant bien sûr ^^).
Coucher de soleil et rencontre


Sur le chemin, un bruit m’interpelle et surtout des cornes dépassent d’un rocher. Une grosse surprise puisque qu’un chamois montre le bout de ces cornes et de son nez juste devant moi, à 5m maximum. Il reste figé, se dressant sur son rocher en me regardant, curieux de savoir ce que je fais ici. Pendant plus de 10 minutes, je suis immobile profitant au maximum de ce moment et de cette rencontre. Malgré ça, je dois continuer d’avancer pour ne pas louper le coucher de soleil.


À notre réveil, le soleil n’est pas présent, seules les couleurs rosées nous accompagnent dès le matin. Il est 6h, et le ciel est gris, bien dommage avec la journée que l’on a eu la veille. Malgré tout, il faut remballer et repartir en direction du parking. Le temps de profiter du lieu une dernière fois, de ranger et de se mettre en route, le soleil commence à faire son retour, malheureusement un peu tard.
Sur le chemin du retour, nous comprenons enfin pourquoi il est presque impossible de ne pas voir de marmotte dans la réserve de la Sassière. Des dizaines et dizaines de marmottes se trouvent autour de nous, profitant du calme, avant l’arrivée des personnes. Très difficile de prendre une photo convenable, car ces dernières ne restent pas statiques très longtemps.


À notre réveil, le soleil n’est pas présent, seules les couleurs rosées nous accompagnent dès le matin. Il est 6h, et le ciel est gris, bien dommage avec la journée que l’on a eu la veille. Malgré tout, il faut remballer et repartir en direction du parking. Le temps de profiter du lieu une dernière fois, de ranger et de se mettre en route, le soleil commence à faire son retour, malheureusement un peu tard.
Sur le chemin du retour, nous comprenons enfin pourquoi il est presque impossible de ne pas voir de marmotte dans la réserve de la Sassière. Des dizaines et dizaines de marmottes se trouvent autour de nous, profitant du calme, avant l’arrivée des personnes. Très difficile de prendre une photo convenable, car ces dernières ne restent pas statiques très longtemps.




Qui suis-je ?
Je m’appelle Damien, je suis Travel planner et le créateur de l’entreprise Du rêve aux souvenirs.
Signe astro : Voyageur – Ascendant : Backpacker – Film préféré : Into the Wild #clichéduvoyageur
J’ai décidé de tout plaquer pour suivre la passion du voyage qui m’anime depuis maintenant plus de 8 ans.
Mon travail consiste à créer et à planifier ton voyage en fonction de tes envies, de tes besoins et de ton budget. Un voyage qui te ressemble ! Plus d’infos 👈